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Tag: marguerite_duras

La mer, l’immensité qui se regroupe, s’éloigne, revient.
Les ombres sont régulièrement striées par les raies des persiennes.
Ces foules sont toujours énormes.
Le bruit de la ville est très fort.
Il ne sourit pas tout d’abord.
C’est visible, il est intimidé.
Je ne sais pas qui avait pris la photo du désespoir.
Il n’y avait plus rien à retrouver.
Dès le premier regard on l’a compris.
C’est fini, je ne me souviens plus.
Pour les souvenirs aussi c’est trop tard.
Et puis un jour il n’y en a plus.
Tout a grandi autour de nous.
Je n’ai jamais rien fait qu’attendre devant la porte fermée.
Je n’ai jamais écrit, croyant le faire, je n’ai jamais aimé, croyant aimer.
Autour d’elle c’est les déserts.
Je serai la première à partir.
De temps en temps, par rafales légères, des bruits de voix.
C’est la seule couleur.
Ce que je veux c’est ça, écrire.
Tout est là et rien n’est encore joué.
Je sais que le problème est ailleurs.
Je sais quelque chose.
J’ai déjà l’habitude qu’on me regarde.
C’est ma volonté.
Je trouve qu’elle me va bien.
Qui aurait pu penser à ça ?
C’est la traversée du fleuve.
L’histoire de ma vie n’existe pas.
Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé.
Très vite dans ma vie il a été trop tard.

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